vendredi 23 juillet 2010

Brussel

Ce stage me coupe l'inspiration. Faire des bases de données dans des tableaux Excell, faire des fiches d'entreprises, rentrer des contacts Outlooks....Le plus distrayant reste la rédaction des "argumentaires aux entreprises". Pour pallier tant de monotonie, je m'accorde une escapade par week-end. Après Saint-Malo de fut Bruxelles.

Nous étions invités par M qui fétait son anniversaire et son retour du Mexique. Elle était partie vivre dans une communauté indigène dont j'ai déjà oublié le nom. La solitude fut pesante les semaines où ils ne lui adressaient plus la parole, sans raison apparente. Quand les adultes allaient aux champs, une petite fille qui ne parlait pas l'espagnol lui tenait compagnie. Elles allaient se baigner dans la rivière et pilaient du mais.

Elle s'est fit tatoué tout le mollet droit, des spirales couvrent le dessus de son pieds et des lignes courbes entremêlées de fleurs remontent jusqu'à son genou. Je n'en n'aurais jamais osé de si gros. Elle repartira en novembre pour suivre des cours de massage et retrouver son amoureux.

Pour gagner l'argent du billet d'avion, elle travaille à Nature et Découverte, mais l'odeur des huiles essentielles ne parvient pas à lui oter la nostalgie des senteurs des montagnes mexicaines.



On se retrouva dans un restaurant indien végétarien où nous fîmmes honneur au buffet à volonté: toffu à la tomate confite, tarte salée au maïs, lasagne aux légumes, aubergine, cake mousseux non identifié, soupe aux épices. Plein de rouge et de jaune.

Le gâteau d'anniversaire fut le meilleur: une génoise au noisette, recouverte d'une crème fouetté au lait de soja surmontée de framboises bien mûres.

La suite du voyage fut plus belge, après une tournée des sites touristiques on fit la tournée des bars à bières, présence de 5 garçons pour 2 filles oblige. J'ai surtout aimé les bières aux fruits; mirabelle et cassis sont mes préférées, je connaissais déjà la cerise. La Gueuze aussi a séduit mon palais par son arrière goût amer.

On passa à la friterie, un demi cornet m'a suffit, on dégusta notre butin doré sur la grande place ou les boisures des bâtiments donnent l'impression d'un retour dans le passé. Des jeunes filles qui enterraient leur vie de célibataire nous offrirent des bonbons.

La soirée se poursuit dans un bar, le plus cool que je n'ai jamais vu, plus cool même que le bar plage à Séoul ou même que le bar Igloo de la même ville. Les gérants ont amméngé une maison entière, chaque pièce a été transformée en salon avec de grands canapés et une ambiance différente, c'est très intimiste. L'atmosphère est un peu vieillote, les tableaux sont anciens, des bibliothèques parcourent les murs, on peut lire les romans. Certains murs sont recouverts de signatures et de croquis, nous laissâmes notre trace sous la forme d'un autoportrait de groupe.

La spécialité de l'établissement sont les vins aromatisés: noisette, cerises, framboise-cassis, fraise des bois ou violette. Durant ce week-end, j'ai plus bu que mangé.

Nous dansâmes la salsa dans une station de métro désaffectée.

Le lendemain matin, nous fîmes le marché, nous achetâmes des gauffres "bruxelloises" pour le petit déjeuner, plus croustillantes et légères que les gauffres "liégeoises". Nous nous arrétâmes dans une librairie pour faire une razzia de BD. Sur les murs de la ville on voit dessinés des scènes de Tintin. Nous croîsâmes un marchand ambulant de soupe au bulot, M en acheta un bol, c'était étrange après les gauffres.

On déjeuna chez son père, c'était un brunch avec toute la famille rouleuse de R. Du pain belge, du fromage frais à tartiner, des croissants qui ressemblent à des petits pains et de la tarte aux pommes.

Le car arriva dans le car avec 3/4 d'heure de retard, nous arrivâmes à Paris la nuit depuis longtemps tombée et le lendemain le stage recommençait...

lundi 5 juillet 2010

Saint Malo


On arriva à Saint Malo par le train de 11h15, les nuages noirs de Paris se dissipèrent au long du trajet et le soleil brillait sans nuages. J'avais mon gros sac en velour cottelé gris sur l'épaule, on avait pris le minimum pour ne pas être trop encombré. La balade sur les remparts nous dégourdis les jambes et le vent frais emmêla vite mes cheveux. Je voulais absolument manger des crêpes et une charmante jeune fille m'ayant bien conseillée je filai sans hésitation jusqu'au petit restaurant chez Margaux, F avait du mal à me suivre, en courant si vite je l'empêchais de rouler sa cigarette, mais je ne supportais pas qu'il pollue mon "bon air de la mer".

Heureusement des tables étaient encore libre, je me décidai pour la une galette Jojo aux tomates, oignons et champignon, je la choisis en partie car c'est le surnom de B et je trouvais ça très drôle. F choisis la Caroline je crois, avec du lard et des pommes de terre. En dessert, on partagea une méga-crêpe Brice au caramel au beurre salé et chocolat avec une boule de glace avec des morceaux d'arachide et de raisin sec à l'intérieur, tout ça allait très bien ensemble.

On but du cidre brut, c'est celui qu'on préfère tout les deux, c'est très rare qu'on aime les même choses.

Pour digérer on est est allé jusqu'au fort et on s'est caché dans les rochers à ses pieds. On est monté sur le grand Bé, on a fait le tour des remparts encore et visité la ville. A l'intérieur de la cathédrale, la lumière était bleue et rose, c'était très doux.

A 17h j'ai couru dans l'eau froide en criant, on avait qu'une serviette pour se sécher et s'enrouler dedans car le vent était un peu frais tout de même, c'était un peu laborieux.

On dîna au Petit Bouchot, il y avait des pastels dans des pots à crayons sur la table, j'ai tout gribouillé les serviettes en papier. Les saint-jacques étaient bien assaisonés, la viande de F bien fondante et grillée. Pour le dessert, on ne trouva apparemment pas le bon glacier...

La chambre de l'hôtel quelque part entre St Malo et St Servant était minuscule mais propre.

La journée de dimanche fut encore plus belle, on longea la côte jusqu'à St Servan, on visita un blokhaus de la seconde guerre mondiale et on pique niqua sur la plage.

Un verre en terrasse, des boutiques de gâteaux, d'après F le Quign Aman de la boutique jaune et rouge est de loin le meilleur, et c'était déjà fini.

En souvenir, j'ai la marque de mon short en jean imprimé sur les cuisses en rouge et blanc et les cheveux encore plus blonds et je rêve de la mer qui ces jours là portait bien son nom: émeraude.