lundi 5 juillet 2010

Saint Malo


On arriva à Saint Malo par le train de 11h15, les nuages noirs de Paris se dissipèrent au long du trajet et le soleil brillait sans nuages. J'avais mon gros sac en velour cottelé gris sur l'épaule, on avait pris le minimum pour ne pas être trop encombré. La balade sur les remparts nous dégourdis les jambes et le vent frais emmêla vite mes cheveux. Je voulais absolument manger des crêpes et une charmante jeune fille m'ayant bien conseillée je filai sans hésitation jusqu'au petit restaurant chez Margaux, F avait du mal à me suivre, en courant si vite je l'empêchais de rouler sa cigarette, mais je ne supportais pas qu'il pollue mon "bon air de la mer".

Heureusement des tables étaient encore libre, je me décidai pour la une galette Jojo aux tomates, oignons et champignon, je la choisis en partie car c'est le surnom de B et je trouvais ça très drôle. F choisis la Caroline je crois, avec du lard et des pommes de terre. En dessert, on partagea une méga-crêpe Brice au caramel au beurre salé et chocolat avec une boule de glace avec des morceaux d'arachide et de raisin sec à l'intérieur, tout ça allait très bien ensemble.

On but du cidre brut, c'est celui qu'on préfère tout les deux, c'est très rare qu'on aime les même choses.

Pour digérer on est est allé jusqu'au fort et on s'est caché dans les rochers à ses pieds. On est monté sur le grand Bé, on a fait le tour des remparts encore et visité la ville. A l'intérieur de la cathédrale, la lumière était bleue et rose, c'était très doux.

A 17h j'ai couru dans l'eau froide en criant, on avait qu'une serviette pour se sécher et s'enrouler dedans car le vent était un peu frais tout de même, c'était un peu laborieux.

On dîna au Petit Bouchot, il y avait des pastels dans des pots à crayons sur la table, j'ai tout gribouillé les serviettes en papier. Les saint-jacques étaient bien assaisonés, la viande de F bien fondante et grillée. Pour le dessert, on ne trouva apparemment pas le bon glacier...

La chambre de l'hôtel quelque part entre St Malo et St Servant était minuscule mais propre.

La journée de dimanche fut encore plus belle, on longea la côte jusqu'à St Servan, on visita un blokhaus de la seconde guerre mondiale et on pique niqua sur la plage.

Un verre en terrasse, des boutiques de gâteaux, d'après F le Quign Aman de la boutique jaune et rouge est de loin le meilleur, et c'était déjà fini.

En souvenir, j'ai la marque de mon short en jean imprimé sur les cuisses en rouge et blanc et les cheveux encore plus blonds et je rêve de la mer qui ces jours là portait bien son nom: émeraude.

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