lundi 9 août 2010

bourgogne

Au marché, perdu dans les vignobles bourguignon, les melons étaient très lourds et parfumés. Nous en achetâmes deux et c'est avec gourmandise que j'enfonçais ma petite cuillère dans la chair tendre et épaisse, il y en avait au moins cinq centimetres à dévorer.
On était 5 pour partager aussi des escargots, du Chaource et du Chably. Et le petit homme qui tête encore sa maman.
Je voulais partir dans les vallées vertes et or, les blés étaient coupés, on voyait les ruisseaux courir du sommet des collines.
Pour couper à travers champs j'enfilai une paire de chaussure de randonnée trop grande, mes jambes découvertes par une robe courte ressemblaient à des allumettes, j'avais une drôle d'allure.
Les garçons ont raté la mousse au chocolat, il y a deux semaines c'était M. Rien de plus frustrant qu'un dessert au chocolat gaché.
Il y avait des guêpes partout, on a fait des pièges au sirop de pêche mais ils n'eurent pas d'effet, on dut se résoudre à déjeuner à l'intérieur. De retour à Paris, c'est les moustiques qui prirent place, j'ai des piqures sur tout le bras droit qui dort à l'extérieur de la couette. P et M étaient déjà partis quand je suis rentrée, la maison fait des drôles de bruits, il paraîtrait que c'est la chaudière, je ne l'avais jamais entendue.
B est en Angleterre, j'ai la maison pour moi seule. C'est super, je peux investir le salon et toute les pièces selon mes inspirations de lecture et d'écriture, je ne suis même pas obligé de manger à table.
C'est très long de fermer les volets de toutes les portes fenêtres mais j'adore les ouvrir le matin et sentir les arbres.

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