vendredi 15 janvier 2010

Sur le mur de droite s'étend une tenture africaine jaune avec des soleil rouge, au plafond une affiche rose avec des jambes entrmêlées qui dansent le french cancan. Au plafond, un couvre lampe indien en tissu ornée de minuscule miroir. Sur les étagères blanche en face du futon, une guirlande de petites lupiottes en plastique multicolore et des livres, des livres, des livres.
Un portrait de femme sur la porte, un tableau de F en noir et blanc. A droite du lit, le bureau où s'accumule la marque d'heures de révision lénifiente à la lumière de la lampe violette en forme de note de musique. Au sol, le tapis fleur qui met de la joie au coeur.
Une collection de grenouilles, des boas, une petit bouteille de sirop de cactus, la biographie de Vian, un pot de beurre de karité, un colliet en bois d'ébène.
Le lit est très dur mais les oreillers sont moelleux et de couleurs chaudes. Je m'enfonce dedans.... il y a plein de feuilles autour de moi, je retrouve souvent des stylos au fond de la couette ou lorsqu'ils me transperce le dos pendant la nuit.
Une odeur de thé flotte dans l'air mais je n'arrive pas à effacer la puanteur de pied de l'amphitéâtre cet après midi qui semble définitivement restée incrustée dans mon orifice nasal. A croire que les gens ne se lavent plus en période de révision. Même le gel douche à la noix de coco de B n'en ait pas venu à bout, pourtant j'ai l'impression que tout le reste de mon corps sens le gros bonbon. Ce que je déteste.
Dans mon horrible jeunesse, je mettais du parfum à la vanille ou à la framboise et je portais du fard à paupière bleu. A cette néfaste période à fait place l'ère de la dentelle noire et des jupes longues à volants qui fut abandonnée tout aussi brutalement après l'achat d'un pantalon large vert pomme pas mûre et d'une veste orange à rayures jaunes et rouges. Maintenant, je ne sais plus trop, un peu de ci et de ça, je mélange par petite touche de tout.

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