samedi 28 février 2009

DES VALISES JONCHENT LE SOL

Ce matin le solei brille et l'air est frais. J'ai raccompagné F à l'arrêt du bus après une dernière nuit d'amour. Il n'y a pas eu de larmes, l'image pathétique que cela aurait représenté m'en a empêchée. Nous savons que nous nous quittons pour encore mieux nous retrouver à l'aube de l'été.

Ce soir, 19h30, l'avion m'envolera vers des terres lointaines où je retrouverai mon autre vie. Je ne peux dire si en cet instant je suis triste, joyeuse, impatiente ou lasse. Comme chaque moment où je me sens perdue dans moi même, je ne peux plus manger.

Le vide dans lequel ma pensée flotte ne peut s'accompagner que d'un vide physique et l'idée de me remplir m'est intolérable.

Une petite voix me dit "c'est très mal", oui je sais, c'est pour cela que je vais me forcer car il faut souvent se forcer même contre soi-même pour finalement être plus heureux.

Nous ne sommes pas des amis qui nous veulent du bien.

Je suis déjà épuisée rien qu'à l'idée de ce long voyage qui m'attend: voiture, avion, escale, avion, bus, taxi....

Je suis aussi très curieuse à l'idée de rencontrer mes nouvelles colocataires qui viendront sûrement d'horizons exotiques. Je retrouverai avec plaisir quelques amis et en rencontrerai beaucoup d'autres. Je repars encore plus avide de découvertes, de rencontres et de voyages et repense avec un sourire aux lèvres à la petite fée verte. " tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles"

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