jeudi 27 août 2009

L'odeur sèche des pins, du sable et de l'air salé ont ravivé en moi des souvenirs olfactifs de l'enfance. La terre sablonneuse crissait sous chacun de mes pas, je tendais l'oreille pour entendre le bruit de l'océan derrière les dunes. Les valises à peine déposées on prit le chemin de la côte sauvage pour espérer un peu de solitude en ces temps estivaux. Les pieds s'enfonçaient dans le sable des chemins dissimulés dans les forêt de pins dont les épines nous piquaient les pieds. C'est essouflés qu'en haut de la dernière dunes nous vîmes enfin l'océan, la marée montait en de grosses vagues tumultueuses. Il me regarda courir le long de la dune et je crois qu'il me désirait dans ma robe blanche. Les vagues trop fortes nous empéchèrent de nous aventurer bien loin mais je me laissais refouler plusieurs fois sur le rivage à grand cris de joie. Les cheveux et les maillots remplis de sables on s'éloigna un peu de l'eau agitée pour une longue promenade les pieds dans l'écume des vagues. Tous ces efforts méritèrent une sieste au soleil, un écouteur pour deux au son de Portishead. Sur le chemin du retour, il me proposa une glace, j'hésitai longtemps entre un sorbet et une crème glacée,ma gourmandise lui paraîtrai t'il un mauvais défaut? Il choisit vanille et caramel ce qui me convainquit de me laisser tenter par le chocolat noir et la réglisse. Il a aimé mes moustaches en chocolat, les cheveux bouclés par l'océan et le vent j'avais l'air d'une enfant.
Le soir, dans la Mercedes des années 70 de A, on roula un peu trop vite jusqu'au port. On trinqua au champagne à de belles retrouvailles. Lorsqu'il nous raccompagne l'air était encore tiède, on prologea donc la soirée par une virée nocturne à la plage pour regarder les étoiles filantes. J'en comptais trois mais ne fit pas de voeux, tout était si parfait. Je me laissai caresser tendrement, dans ma robe blanche il me fantasme tellement.
On a mis du sable partout dans la chambre et les draps grattaient. Encore une fois il s'assouvit trop vite. Vexé il sortit fumer une énième cigarette, il a peur de me perdre. S''il savait à quel point cela n'avait pas d'importance.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tes petits messages sont très doux à lire. C'est agréable le soir au coin du feu, à 4 pattes sur mon nouveau tapis "shaggy" :p

SB